CITROËN BERLINGO ELECTRIQUE : UN VRAI CONCURRENT DU KANGOO Z.E.
Non ce n’est plus l’Arlésienne. Il existe vraiment, nous l’avons conduit et il est même en vente chez « tous les bons distributeurs » Citroën. C’est tout dire ! Finie l’alliance Citroën-Venturi, le Citroën Berlingo découvert il y a 18 mois au dernier salon des véhicules utilitaires et des véhicules industriels de Hanovre, est un pur produit PSA Peugeot-Citroën produit en Espagne.
On l’aura deviné, le Citroën Berlingo qui, enfin, arrive sur le marché, est un véritable « outil de travail ». Destiné aux professionnels qui font essentiellement de la ville et/ou de la banlieue, il propose jusqu’à 4,1 m3 de volume pour une charge utile de 684 kg ce qui n’a rien de ridicule. Le conduire est un jeu d’enfant et même dans les embouteillages, c’est « cool ». Pas un bruit — il faut se méfier des piétons qui déboulent entre deux voitures en stationnement et ne pas perdre patience dans les zones piétonnières à 30 km/h —, une grande douceur dans le roulement, une autre façon de se déplacer et finalement de travailler.
La question de l’autonomie ne se pose pas
On roule sans problème — et sans angoisse — pendant une petite centaine de kilomètre : les informations du tableau de bord au travers des indicateurs de consommation d’énergie qui indiquent qu’au maximum de la charge, le Berlingo doit pouvoir parcourir 140 kilomètres — c’est ce du moins le chiffre donné sur notre véhicule d’essai —, sont précises. Et après ? Après, il va falloir s’habituer à « gérer » différemment ses « passages à la pompe », en fait à la borne de recharge. En ce domaine, ce n’est pas très compliqué : n’importe quelle prise 220 V permet de « refaire le plein » en un peu plus de 8 heures si les batteries lithium-ion sont complètement vides (ce qui, à notre sens, n’a jamais lieu d’être). Sans doute vaut-il mieux en milieu professionnel utiliser une borne de recharge rapide (prise spéciale triphasée) car alors on obtient 80 % de recharge en 35 minutes, Cela n’a cependant rien d’obligatoire : expérience faite, mis en charge sur une prise domestique le soir après une journée de travail, le Berlingo est « prêt pour l’emploi » le lendemain matin.
Il ne faut pas le dire : c’est pour déménager notre cave à vins que nous l’avons utilisé. Tout bien pesé, nous avons embarqué à bord 575 kg et traversé Paris en toute tranquillité. Même ainsi chargé, le Berlingo s’est révélé très réactif à toutes les sollicitations de l’accélérateur. A la manœuvre, un moteur de 49 kW développant 67 chevaux et offrant un couple de 200 Nm.
Comme sur les meilleurs des VUL de ce segment, Citroën a décidé d’un équipement de sécurité et de confort relativement riche avec notamment un ESP et une aide au démarrage en côté qui, testé rue de Rochechouart, a fait preuve d’une bonne efficacité.
Un vrai concurrent pour le Renault Kangoo Z.E.
Le Berlingo électrique — et son jumeau, le Peugeot Partner —, doivent permettre à PSA Peugeot Citroën de partir à la conquête du mini-marché — pour l’instant — des petits fourgons électriques. Sur leur route, ils croiseront le numéro 1 de ce marché, le Renault Kangoo Z.E. Ils pourront très bientôt se mesurer au Nissan NV e-200 qui arrive lui aussi en ce printemps 2014. Et qu’est-ce qui pourra faire la différence entre ces modèles ? Les TCO (Total Cost of Ownership ou Coût Total d’Usage). Le Kangoo Z.E. donne, en cette matière, le “la”. Le Berlingo, dans les mêmes conditions d’acquisition, s’aligne. Le savoir-faire des vendeurs — et les propositions des constructeurs — seront déterminants au moment du choix, surtout lorsqu’il s’agira d’une flotte.
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