DS5 BLUEHDi 180 : UNE BERLINE PREMIUM 100 % FRANÇAISE
Avec la DS5 BlueHDi 180 BVA, les gestionnaires de flotte ont une berline Premium française qui a toutes les qualités de fabrication, de finitions, de comportement dynamique et de sécurité pour faire face à la concurrence d’Outre-Rhin. Et gagner !
Il y avait bien longtemps que nous ne nous étions pas assis au volant d’une DS5. L’essai de la version Hybrid4 reste, dans notre mémoire, un grand moment et au fond, la seule critique — de fond — que l’on puisse faire à cette formidable voiture, c’est de n’être pas une « Citroën aboutie », entendez par là, qu’elle n’est, hélas pas dotée de la fameuse suspension hydropneumatique qui fit la gloire de la… DS, de la DS 21 Pallas par exemple, la dernière que nous avions conduite.
Un modèle d’équilibre
La nouvelle DS5 BlueHDi 180 BVA a rouvert la blessure et pourtant, c’est tout simplement une voiture formidable, formidable, formidable (Stroamae in the text !). Il y a d’abord le confort à bord toujours à la pointe et ensuite le comportement de cette berline haut de gamme qui n’a rien à envier aux Allemandes ou, pour être plus exact, que les Allemands nous envient. Les nouvelles liaisons au sol ont-elles amélioré les qualités de la DS5 désormais équipée d’amortisseurs « conçus pour diminuer les percussions [et améliorer] le confort vibratoire [pour] plus douceur de roulage » ? Ce n’est pas évident. En revanche — et sans que l’on puisse l’attribuer avec certitude à la technologie PLV (preloaded linear valve), « technologie progressive qui limite les ruptures de pente et engendre une meilleure linéarité du passage d’effort dans l’amortisseur », la DS5 que nous avons conduite, offre un équilibre sur route qui a peu de concurrence et qui permet de profiter à plein du moteur diesel 2.0 l HDi 180 ch.
Des technologies de pointe au service du conducteur et de la lutte contre la pollution
Ce dernier apporte la preuve que Le « fabriqué en France » cher à notre ministre de Redressement productif a « francement » du bon. C’est une mécanique de précision avec son couple maximal de 400 Nm à 2 000 tr/mn et surtout c’est un modèle de technologies avancées avec son nouveau turbo à géométrie variable et sa ligne d’échappement qui permet au constructeur de passer sans problème à la norme Euro 6. Un catalyseur d’oxydation en sortie de moteur élimine les hydrocarbures (HC) et le monoxyde carbone (CO), tandis qu’un module SCR (Selective Catalyctic Reduction) en amont — c’est ce qui fait en partie la spécificité de ce moteur PSA — du filtre à particules (FAP) transforme par injection d’Adblue : le réservoir de ce précieux liquide est facilement accessible dans le coffre et a une contenance permettant de rouler 20 000 kilomètres —.
Pour ce qui est du FAP, il est bon de rappeler qu'il élimine jusqu’à 99,9 % des particules et que grâce à son additif, il est auto-nettoyant (régénération) : il est, très certainement, une solution particulièrement efficace pour lutter contre la pollution (de nos villes en particulier) à condition qu’il soit bien entretenu… et c’est (peut-être) une autre histoire. Ce qui est certain en tous les cas, c’est que l’architecture choisie pour la ligne d’échappement de la DS5 réduit de 90 % les émissions de NOx et a un véritable impact sur les émissions de CO2 qui restent raisonnables : 114 g/km pour une consommation de 4,4 l/100 km. Nous sommes là, bien entendu, dans la théorie, mais en pratique, au départ de Paris par l’A14, sur les autoroutes et routes de la vallée de la Seine, nous avons réalisé 5,5 l sur notre essai d’une centaine de kilomètres. Vu le profil de notre circuit et la circulation, c’est un « score » d’autant plus correct que nous nous sommes faits plaisir ! La boîte automatique à 6 rapports y incite car elle s’adapte à toutes les situations et est d’une belle réactivité.
Une des plus performantes berlines familiales du marché
Et qu’en est-il du côté « finances » ? Pas de (mauvaise) surprise en réalité. La DS5 tient son rang, celui d’une berline française « Premium ». Ses VR n’atteignent les sommets de certaines Allemandes concurrentes, on peut s’en étonner, le déplorer, en rager, mais le marché est… le marché. Il n’empêche que même si les experts sont parfois (trop) sévères et que les loueurs longue durée (un peu) timorés, les TCO et les loyers de la DS5 n’ont pas de quoi faire reculer le meilleur des gestionnaires de flotte. La mettre dans une car policy, ce n’est pas seulement faire plaisir à Arnaud Montebourg et faire œuvre de patriotisme, c’est surtout donner à ses collaborateurs la possibilité de rouler dans l’une des plus agréables, l’une des plus performantes berlines familiales du marché.
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