Infiniti Q50 Hybride : une marque, un modèle à découvrir d'urgence
On commence seulement à mieux connaître en France en général et dans les entreprises en particulier, la marque Infiniti. Membre de l’Alliance Renault Nissan dont elle constitue le sommet en termes de qualité de fabrication et de finitions, elle s’installe doucement — mais sûrement — offrant des produits Premium d’une belle qualité infiniment originaux à l’image de la version Infiniti Q50 hybride, 364 ch et seulement des émissions de 144 g de CO2 au kilomètre.
L’Infiniti Q50 est le véhicule hybride le plus rapide du monde. Au péage de La Folie-en-Bessin (A10) , vous prenez, à droite, le « couloir » réservé aux véhicules munis d’un pass LibertT et vous en sortez en appuyant à fond sur l’accélérateur pour gagner la file de gauche : passer de 30 à 200 km/h en quelques secondes reste un jeu impressionnant (et interdit), mais tentant quand même lorsque l’on a sous le capot un V6 (essence) de 3,5 l développant 306 ch et un moteur électrique de 68 ch ce qui donne un couple maxi (cumulé) de 546 Nm. Il faut ensuite lever le pied instantanément pour ne pas encourir les foudres de la maréchaussée. Fin de l’histoire… et début d’un essai plus sérieux.
Avec l'Infiniti Q50, le concept de Premium prend tout son sens
Proposée en 2 et en 4 roues motrices, l’Infiniti Q50 existe en boîte manuelle 6 vitesses (on se demande pourquoi ?) et en boîte automatique 7 rapports (c’est elle qu’il faut privilégier). C’est une berline joliment dessinée. Au premier coup d’œil, elle paraît (un peu) massive. A y regarder de plus près, elle a la carrure d’une athlète bien bâtie, toute en muscles, sans une ombre de graisse superflue. Elle a ce charme des joueuses de rugby et c’est fort plaisant. L’habitacle a été conçu dans le même esprit : il est d’une belle élégance avec au centre de la planche de bord, une console qui porte deux grands écrans. La lisibilité des informations est au meilleur niveau. Les sièges sont d’un grand confort et le conducteur trouve sans difficulté une position « anti-fatigue » en jouant de leurs multiples réglages et de ceux du volant.
L’équipement est celui d’un véhicule Premium : il fait la part belle à un système multimedia très complet avec un contrôle intuitif des systèmes du véhicule un accès facile aux applications les plus couramment utilisées. Infiniti Studio on Wheels de Bose est une petite merveille qu’apprécieront les amateurs de musique (classique ou non). Quant au système de navigation il est d’une assez bonne précision. Toutes les fonctions se « pilotent » par commandes vocales, un plus non négligeables une fois maîtrisée la technique. Ajoutons que les matériaux utilisés dans l’habitacle ne méritent que des éloges tout comme d’ailleurs les finitions. Les passagers sont bien installés à l’arrière. On peut seulement regretter un volume de coffre, 400 l (sur l’hybride, 500 l sur les autres modèles), un peu étriqué, mais c’est la loi du genre.
Une direction qui fait appel à une technologie "avion"
Avec le concept Infiniti Dynamic Safety Shield, les aides à la conduite et au stationnement sont nombreuses : ABS, AFU, ESP, régulateur de vitesse intelligent, éclairage intelligent, aide au maintien dans sa voie de circulation, alerte de risque de collision avant et arrière, radars et caméra de recul, etc. rien ne manque.
Conduire est naturellement un plaisir surtout lorsque l’on bénéficie de la direction assistée couplée à une commande électrique DAS ( Direct Adaptive Steering). Mais de quoi s’agit-il ? De la première application sur une automobile grand public du principe de commande électrique « steer by wire » bien connu sur les avions modernes. Résultat : le conducteur peut régler lui-même le taux d'assistance qu’il souhaite et opter pour une direction plus ou moins directe. C’est plus qu’étonnant car la direction peut ainsi être très légère en ville et devenir de plus en plus ferme (et précise) dès que l’on force l’allure.
Une solution raisonnable : la version Infiniti Q50 2.2 D
Toutes ces technologies embarquées, hybridation comprise, ont un prix et l’Infiniti Q50 Hybride s’affiche à plus de 50 000 € avec des TCO qui ne sont pas forcément dans les clous compte-tenu du peu de notoriété de la marque en France (patience !) et des difficultés à « recycler » en deuxième main, les « essence hybride » même si Toyota et Lexus montrent la bonne voie. Pour les flottes, on recommande plutôt de commencer par la version Infiniti Q50 2.2 D (un moteur d’origine Mercedes-Benz) en boîte automatique à 7 rapports : il consomme peu (4,8 l/100 km), émet de peu de CO2 (124 g/km) — vs 4,4 l/100 km et 114 g de CO2 au km pour la boîte manuelle à 6 rapports — et bénéficiant de tous les services et toutes les technologies Infiniti, se vend (un peu) moins de 40 000 € (selon les options choisies) ce qui reste raisonnable pour un véhicule de ce segment.
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