Nissan partenaire « vertueux » de Chronopost, pionnier du « dernier kilomètre » propre
Nissan est devenu un partenaire incontournable de Chronopost (Groupe La Poste). La marque japonaise de l’Alliance a déjà livré une grande partie des 400 e-NV200 qui lui ont été commandés par Fraikin, pour le compte du leader français de la livraison express de colis de moins de 30 kilos. Ces fourgons, transformés en version Maxi par le carrossier slovaque Voltia pour atteindre jusqu’à 8 m3, intègrent une flotte qui, depuis mi-septembre 2019, permet à Chronopost de livrer l’intégralité de la ville de Paris en véhicules propres, électriques ou GNV. « C’est un engagement fort que nous avions auprès de la Mairie de Paris en avril 2018 », explique le président de Chronopost, Martin Piechowski.
Pour Chronopost, les 190 e-NV200 qui circulent dans Paris intra-muros, ne sont qu’une première étape. D’ici fin 2019, 100 nouveaux véhicules propres seront déployés sur l’ensemble du territoire. Une seconde vague de plus de 100 véhicules répartis sur onze collectivités territoriales importantes (Strasbourg, Lille, Rouen, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Lyon, Marseille et Nice et la grande couronne Parisienne) sera opérationnelle. « Notre objectif, à terme, est de livrer la plus grande partie du territoire français en véhicules décarbonnés », assure Martin Piechowski. Début 2022, Chronopost couvrira grâce à avec 1 200 à 1 500 véhicules propres, l’ensemble des moyennes et des grandes villes françaises, soit 20 à 25 % de la distribution « vertueuse ».
Un modèle économique et technologique... suivi de très près par la concurrence
Pour exercer son métier d’« expressiste » avec plus d’efficacité et d’une manière plus vertueuse, Chronopost a développé « Chrono City », un concept de site « hypra-urbain ».
A titre d’exemple, dans le 15e arrondissement de Paris, un Chrono City assure un accueil des clients, gère un millier de colis par jour et effectue 7 tournées quotidiennes en véhicule électrique et 8 en vélos cargo. L’investissement pour l’immobilier, la mise en place de bornes de rechargement, la flotte, la maintenance et le temps humain a été de 300 000 euros sur les 20 millions d’euros qu’a nécessité, depuis deux ans, la mise en œuvre de la décision prise de livrer toute la capitale avec des véhicules propres. « Nous avons un modèle économique « qui tient la route » et un modèle technologique qui existe et qui est performant. Nous allons aller plus loin et un investissement complémentaire de 30 millions d’euros sera réalisé d’ici début 2022 », a annoncé Martin Piechowski qui peut se féliciter d’avoir pu relever le défi que Chronopost s’est lancé. Déjà la concurrence s’engage sur la même voie, signe que le « modèle » est le bon.
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