PRENDRE LE VOLANT OU PRENDRE DES MEDICAMENTS… IL FAUT CHOISIR
Un tiers des médicaments peuvent avoir un retentissement sur les capacités à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. Afin d’informer les professionnels de santé et les patients, l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a établi trois niveaux de risque, avec trois pictogrammes de couleurs différentes qui devront être apposés sur les boîtes. Treize pour cent des médicaments sont classés de niveau 1 (triangle jaune , « Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice ») ; 22 % sont au niveau 2 (triangle orange, « Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé ») ; et 2 % sont incompatibles avec la conduite (triangle rouge, « Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l’avis d’un médecin »). Dans cette dernière catégorie (un médicament sur 50), on trouve principalement des hypnotiques, des psychotropes fortement dosés ou sous forme parentérale, des anesthésiques, des curares et des collyres mydriatiques.
Des mises à jour régulières
Un arrêté publié au « Journal officiel » donne la liste des médicaments concernés (par classes thérapeutiques), en précisant chaque fois le modèle de pictogramme et le délai dont disposent les industriels pour placer ce dernier sur les boîtes. La liste est régulièrement mise à jour par arrêté du ministre de la Santé sur proposition du directeur général de l’AFSSAPS. A titre transitoire, les produits qui ont des effets sur la capacité de conduire mais qui ne figurent pas sur la liste devront comporter un pictogramme du même type, cette fois avec un fond blanc.
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