Remoove 2021 : Pourquoi passer au 100 % électrique ?
De nombreuses entreprises ont fait de la transition énergétique et de la réduction de leur empreinte carbone une priorité. Elles doivent par conséquent électrifier au plus vite leur flotte automobile. Et aujourd'hui c'est possible sans que le coût total de possession d’un véhicule électrique soit plus élevé que celui d’un véhicule à moteur thermique et cela quels que soient les besoins de l’utilisateur. L'offre des constructeurs s'est multipliée, s'est structurée.
Les constructeurs ne sont pas pour rien dans la poussée spectaculaire des ventes de véhicules électriques que l'on observe depuis quelques mois. Ils sont poussés par la mise en œuvre depuis le 1er janvier 2021— sur la base des chiffres de véhicules neufs vendus en 2020 —, de la réglementation CAFE (Corporate Average Fuel Economy) qui les oblige à abaisser leur taux moyen d’émissions de CO2 pour atteindre globalement 95 g/km pour les véhicules particulier, 147 g/km pour les utilitaires légers. Leur offre de nouveaux modèles 100 % électriques s'est étoffée tandis que disparaissaient de leur catalogue quelques mini-urbaines et que les modèles diesel voyaient leur nombre de plus en plus limitée.
La Fiat 500e tient bien sa place de petite urbaine sympathique
Le (nouveau) groupe Stellantis avec ses quatre marques-phare, Fiat, Citroën, DS, Opel et Peugeot, est un bonne exemple de la mutation à vitesse Grand V, des constructeurs européens. La légendaire Fiat 500 affiche fièrement un « e » dans le logo de sa calandre. Dotée d’une batterie de 42 kWh développant 118 ch, donnée pour 430-460 km d’autonomie en ville, plutôt 150 km en cycle mixte, cette 500e est disponible en version berline et cabriolet, très chic, mais aussi dans une très étonnante configuration 3+1 avec, côté passager, une « porte magique » pour accéder plus facilement aux places arrière. On a encore le choix entre quatre finitions.
Le Citroën ë-Jumpy (@William Crozes) est l'un des quatre "Utilitaires de l'année"
Citroën, Opel et Peugeot ont été récompensés du titre de « Utilitaire de l’année » avec leurs fourgons compacts les ë-Jumpy, Vivaro-e et e-Expert (auquel il faut ajouter le Toyota ProAce. Pour ce qui est des voitures particulières, les Peugeot e-208 et la e-2008 sont de beaux succès. De son côté, la marque aux chevrons commercialise une ë-C4 équipée d'une batterie d’une capacité de 50 kWh. Elle a, sur le papier, 350 km d'autonomie (WLTP) mais ce qui est formidable avec ce modèle, c’est le plaisir de conduire et le… confort de l’habitacle.
La Citroën ë-C4 se distingue par sa polyvalence
La Citroën ë-C4 dont la motorisation 136 ch est d’une extrême vivacité et point trop gourmande en énergie si l’on adopte le bon mode de conduite, est proposée en finition Business et Citroën accompagne ses clients pour qu’ils puissent opter pour la meilleure solution de recharge avec son partenaire Zeborne ou Zeplug.
L'Opel Mokka-e est un mini-crossover au design original et très réussi
Opel propose un Mokka-e doté d’une batterie de 50 kWh et d’un moteur de 136 ch. Ce mini-crossover retient l’attention par l’originalité de son style, à l’extérieur comme à l’intérieur. Il se distingue aussi par un rapport prix/équipements intéressant.
Le Mercedes EQA 250 fait partie d'une famille qui ne demande qu'à très vite s'agrandir
En Allemagne toujours, les constructeurs Premium ont déjà une offre conséquente et qui devrait être largement amplifiée. Mercedes qui voit ses ventes d’utilitaires, eVito et eSprinter, s’envoler, commercialise désormais l’EQA, un SUV compact à prix plus abordable que l’EQC lancé en 2019. Ce n’est pas un modèle, mais une gamme qui sera proposée avec des motorisations allant de 140 kW (190 ch) à plus de 200 kW (270 ch), des versions traction et transmission intégrale ou encore un modèle avec plus de 500 km d’autonomie. Premier sur nos routes, l’EQA 250 propulsé par un moteur de 190 ch aura une autonomie de plus de 420 km.
Après l'ID.3, l'ID.4 marque la volonté de Volkswagen privilégier le tout-électrique
Volkswagen n’a plus à faire la preuve de son savoir-faire dans le domaine des véhicules électriques. Désormais, VW part d’une plate-forme spécifique pour décliner ses différents modèles à commencer par l’ID.3. Pour un maximum de 425 km, cette berline compacte est proposée en finition Business avec un moteur de 145 ch ou un moteur de 204 ch. Ce printemps 2021 a vu arriver l’ID.4, un SUV proposée avec deux batteries, l’une de 52 kWh pour 345 km d’autonomie maximum, l’autre de 77 kWh pour 518 km maximum qui est la seule proposée en finition Business.
Les Chinois font très fort avec des marques comme MG, Byd, Aiways, Nio, etc. et les Coréens restent très offensifs. Hyundai par exemple propose le Kona en deux versions, l’une de 136 ch avec une batterie de 39 kWh, l’autre plus polyvalente de 204 ch avec une batterie de 64 kWh. Kia a deux modèles à son catalogue : un crossover familial, l’e-Niro (jusqu’à 455 km d’autonomie) à) et un amusant SUV urbain, l’e-Soul (jusqu’à 452 km d’autonomie).
Quant aux Japonais, ils sont présents avec, par exemple, la Mazda MX30 et la Honda e.
Le Mazda CX30 est simplement beau
La Mazda CX30 est un crossover compact qui se distingue par son élégance, son design très contemporain et ses finitions particulièrement soignées. Sa motorisation de 145 ch pour une batterie de 35,5 kWh donne entière satisfaction et si son autonomie, 265 km, est tout juste suffisante, son prix le place en bonne position sur le marché.
La Honda e est confortable et très amusante à conduire
Pour la Honda e, on a le droit d’avoir un coup de cœur même si cette 100% électrique, 100 % citadine présente un rapport prix/performance (une autonomie limitée à 200 km) qui peut faire grincer des dents : elle a cependant un air des plus « sympas » et elle est bien équipée avec les cinq écrans de sa console centrale. Elle est surtout confortable et très amusante à conduire.
On n'oubliera pas, en conclusion, la Dacia Spring. Elle n'a rien de roumain et n'est même pas fabriquée dans l'immense complexe du groupe Renault à Tanger. Non, elle nous vient directement de… Chine. Elle a tout pour elle. Son prix d'abord qui en fait un modèle à privilégier pour l'autopartage en entreprise ou pour la location de courte durée (elle est disponible dans certains centres E.Leclerc) !
La Dacia Spring est équipée en série d’un chargeur embarqué de 6,6 kW en courant alternatif et un chargeur DC 30 kW est disponible en option. On peut ainsi se brancher sur les bornes rapides mais mieux vaudra s'en abstenir si l'on ne veut pas faire exploser son budget "énergie" On se rechargera donc à la maison, sur une prise "normale". On peut ajouter qu'on regrette qu'il soit aussi si difficile de récupérer de l’énergie au lâcher de pied dans les descentes.
En réalité, nous sommes là en présence d'un véhicule à bas coût qui, par son autonomie, 230 km WLTP, n'a d'autre ambition que d'être une vraie citadine. Et c'est tout à fait réussi parce que son moteur électrique de 44 ch et sa batterie de 27,4 kWh "font le job". Pas plus, pas moins puisque la Dacia Spring demande à être conduite avec tact et mesure et à ne jamais être poussée au delà de 110 km/h si l'on veut en tirer le meilleur.
La Dacia Spring n'a vocation qu'à être citadine et elle "fait — sacrément bien — le job"
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