LEXUS CT 200H : UNE COMPACTE PREMIUM A L’HYBRIDATION BIEN COMPRISE
Toyota joue sur tous les tableaux et avec Lexus, sa marque Premium, le constructeur japonais propose non seulement des modèles d’un très haut niveau de fabrication, de finition et d’équipement, mais également « se paie » le luxe du meilleur des technologies. La CT 200h, compacte full hybrid, en est la parfaite illustration.
Avec la Lexus CT 200h, on ne sait plus très bien dans quel segment de marché on se situe. Plus qu’à la nouvelle Peugeot 308, c’est à la 508 — et à la 508 Rxh hybride — qu’il faut la comparer pour ses performances et son prix. Du côté des spécialistes allemands, on est tenté de lui opposer les nouvelles Mercedes C 220 (diesel) ou C 250 (essence), les Audi A3 ou encore les BMW Série(s) 3 de BMW qui ont des mécaniques « classiquement » — et seulement — thermiques.
Essayons d’être précis : comparaison n’est pas raison, mais dans le cas qui nous importe ce sont les versions Business montées en pneumatiques de 15“ à faible résistance au roulement, celles qui sont destinées aux flottes des entreprises qui nous intéressent. Et là, la Lexus CT 200h casse pas mal des codes habituels. Un premier chiffre en fait la plus étonnante des démonstrations, ses consommations moyennes et de fait ses émissions de CO2, même si avec la norme Euro 6, il faudra apprendre à regarder de près les autres émissions polluantes, les NOx et les particules fines par exemple.
82 g de CO2/km
Sous le capot de la Lexus, on trouve une motorisation associant un moteur essence de 1.8 l (99 ch) à un moteur électrique pour obtenir une puissance totale de 136 ch. Cette motorisation, sur le papier et au banc d’essai, est d’une sobriété exemplaire : 3,6 l aux 100 km soit 82 g de CO2/km. On fait difficilement mieux et les gestionnaires de parc auront là un argument de poids pour convaincre les financiers toujours sensibles au « poids » de la TVS dont la Lexus est d’ailleurs exonérée pendant 8 semestres. Ils pourront aussi faire état des consommations de notre essai (ville – route) : 5,4 l/100 km ce qui, avouons-le, est des plus raisonnables pour une berline compacte. Certes l’autonomie en électrique « pure » (EV 100 %) reste très limitée (2 kilomètres), mais grâce au moteur électrique, les démarrages se font tout en douceur et c’est une bien agréable sensation. On note aussi que la boîte CVT passe les rapports sans aucun à-coup et que si l’on accélère vigoureusement pour obtenir un maximum de puissance, cela se fait sans répercussions intempestives dans l’habitacle, tout juste quelques sonorités feutrées qui sont finalement la signature d’un modèle Premium.
Extérieurement, on apprécie le soin apporté au dessin de la ligne. La Lexus CT 200h est assez classique à première vue, mais lorsqu’on la détaille, on s’aperçoit qu’elle est d’une grande et belle modernité. Les designers qui l’ont conçue, sont comme ces grands chefs qui n’ont pas leurs pareils pour, partant de ce B.A.BA de la cuisine de nos grands-mères, servir des plats « aériens » aux saveurs incomparables, donnant à chaque repas des airs de fête en dressant les assiettes avec un art consommé de la décoration. Dans cet esprit, on a envie de dire que c’est la sobriété — et celle de l’habitacle est remarquable — et l’utilisation de matériaux de haute qualité qui donnent cette image de luxe caractéristique de la marque Lexus en général et de la CT 200h en particulier.
Un "plus image" (verte) réelle
Le confort offert est du même acabit : il y a bien entendu l’ergonomie des sièges que l’on sent travaillée pour que même les voyages au long cours restent des moments de plaisirs, il y a aussi cet équilibre « magique » entre amortissement et rigidité du châssis. Les passagers sont traités de belle façon et le conducteur apprécie la stabilité de la voiture quel que soit le revêtement de la chaussée et le tracé, même très sinueux, de l’itinéraire. Sur ce point d’ailleurs, on note que les concepteurs de la nouvelle Classe C ont œuvré dans le même sens et qu’ils obtiennent, eux aussi, un excellent résultat. C’est bien dans l’air du temps et les compactes n’en sont pas les dernières bénéficiaires.
Il reste à « chiffrer » ce véhicule qui, à plus d’un titre, sort de la routine, pour son esthétique comme pour sa technologie. Sur route, en conduite tranquille, les consommations, on l’a vu, savent rester sages. Un bon point. Deuxième bon point, la fiscalité : dans la plupart des départements, la « carte grise » bénéficiera d’une réduction de 50 % et, mieux encore, souvent d’une exonération. De TVS point pendant 8 semestres et après 164 € par an (hors TVS air). L’investissement peut certes paraître important (31 240 € en finition Business), mais les TCO de la Lexus CT 200h surtout sur 48 mois n’ont rien d’extravagant car même avec 80 000 kilomètres au compteur, elle garde une très bonne cote sur le marché de « deuxième main » et par conséquent des VR élevées. Ajoutons enfin que la Lexus CT 200h est, pour l’entreprise — et son collaborateur ! — un « plus image » (verte) qui, au moment du choix, ne peut pas être ignoré.
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