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MERCEDES-BENZ : LA CLASSE B, D'INDENIABLES QUALITES DYNAMIQUES

La Mercedes Classe B a été élue « Voiture de l’année en entreprise 2012 » par le magazine « L’Automobile & L’Entreprise ». Une première « prise en main » justifiait largement cette distinction. Un essai de près de 1 000 km confirme que le jury — journalistes et gestionnaires de parc — ont eu raison.


 

 

Imaginez un tour de France dans les pires conditions climatiques et une voiture de tourisme pas du tout préparée pour l’hiver pour affronter l’A89 enneigée et les départementales du côté d’Ussel (Corrèze) verglacées. Ce scénario catastrophe — enfin n’exagérons rien ! — est celui que nous avons connu au volant du Mercedes Classe B 200 CDi automatique. Indéniablement, ce monospace compact a de redoutables qualités dynamiques : 120 km sur la voie de gauche qui disparaît sous quelques centimètres de neige fraîche — celle de droite est celle des poids lourds et des voitures de tourisme qui roulent à 30 km/h, parfois aussi des chasse-neige derrière lesquels il faut patienter  —, le régulateur de vitesse bloqué à 45 km/h nous en n’ont donné la preuve formelle. Si le conducteur, cool, ne touche ni à l’accélérateur, ni au frein, qu’il prend les précautions d’usage pour changer de file, c’est un parcours sans faute qu’il accomplit, une réussite qu’il doit à 95 % à l’électronique de la Classe B. Tout pourtant, n’avait pas très bien commencé.

 

Clic, clac, l’"autre" électronique prise en défaut

Retour sur un départ annoncé : voiture chargée, téléphone portable synchronisé, clé sur le tableau de bord, veste confortablement installée sur un cintre à l’arrière et valise bien calée dans le coffre. C’est part… ou presque. On claque la porte arrière, on ferme, avec délicatesse, le coffre et là, stupeur, la voiture clignote, on entend distinctement la fermeture des 4 portes. Impossible d’ouvrir le véhicule et tout, tout est enfermé à l’intérieur. Une seule solution : trouver et aller chercher le double. Je n’étais heureusement pas sur une aire d’autoroute en pleine Auvergne ! La dernière fois que cela m’était arrivé, c’était avec une Peugeot 605 quelques semaines avant sa commercialisation, aux fins fonds de la Dordogne, et l’on se  souvient que nombre d’exemplaires de la grande berline du constructeur au lion a durent, tout simplement, être rappelées sur les lieux de production pour « corriger » ce défaut électronique — ou de connectique — de jeunesse. Indigne, en tous les cas, de la marque à l’Etoile pour un véhicule « même pas keyless ».

 

Une voiture d'entreprise sur mesure

Tout cela n’est pas très réjouissant. Heureusement que l’ABS, l’ESP et les autres aides à la conduite se sont révélés plus rassurants et d’une remarquable efficacité sur la route ! Pour le reste, le confort est au plus haut niveau, l’équipement riche et bien adapté, l’ergonomie du poste de conduite brillamment pensé et le moteur — 1 991 cm³ pour 140 ch (à 4 200 tr/mn) et un couple maxi de 300 Nm de 1 600 à 3 000 tr/min —, d’une belle sobriété, 6,1 l pour 934 kilomètres à 81 km/h de moyenne d’un parcours, difficile, avec une heure perdue dans les embouteillages à… Limoges où un panneau de signalisation avait eu la malencontreuse idée de tomber sur la route et les services de sécurité de tenter — en vain — de le remettre en place au grand dam des automobilistes bloqués sur 25 kilomètres !

Coté budget, la Classe B est des plus performantes grâce aux VR très élevées attachées à la marque. Et puis, Mercedes, c’est encore un service après-vente « dédié » aux professionnels. Ils « savent faire » : ce n’est pas Frédéric Grandvoinnet, Directeur Ventes Grandes Sociétés / VO, qui me démentira.

 

 

 

 



12/12/2012
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