CITROËN C-CACTUS : UNE MEHARI VERSION 21e SIECLE
Disons-le d’emblée, on l’aime : la Citroën C-Cactus est le joli pas de côté façon « Mini » ou « 500 » de la marque aux chevrons. Originale, sympathique avec ses airbumps®, elle séduit par le sérieux de sa fabrication, son comportement routier et même son TCO.
Avec la C-Cactus, Citroën renoue avec la tradition : ne voyez pas en elle une voiture révolutionnaire, — ce n’est ni la 7, ni la 11, ni la 15-six, pas non plus la 2 CV ou la DS —, c’est un modèle à part dans un segment où l’imagination n’est pas toujours au pouvoir. Le coup de crayon de Jean-Pierre Ploué, le directeur du design de PSA, est aussi un coup de poker, mais le profil de la C-Cactus est des plus réussis et elle se fait largement remarquer dans la circulation. C’est gagné : elle marque bien sa différence et c’était (sans doute) l’objectif en la parant d’airbumps® en TPU (des granulés de polyuréthane thermoplastique). Ces « coussinets » remplis d’air et protégés par rien moins que neuf brevets, lui servent de mini-cuirasse contre les petits chocs du quotidien urbain. Ils ne sont cependant pas seulement fonctionnels, ils sont également esthétiques et hauts en couleur : — Black, Grey, Dune et Chocolate.
© CITROEN COMMUNICATION / Jérôme LEJEUNE
Une vie à bord fort plaisante
La « déco » intérieure est dans le même esprit : elle ne manque pas d’élégance, mais c’est surtout la convivialité de l’ensemble que l’on retient. Le dessin de la planche de bord est épuré et libéré de l’airbag frontal passager qui prend place dans le pavillon. Encore une véritable innovation qui laisse la place pour une grande boîte à gants. Le toit panoramique de grandes dimensions (à haute protection thermique) est un plus pour qui aime avoir l’impression de rouler en pleine lumière.
On regrette que fenêtres arrière soient seulement entrebaillantes et on espère que pour la deuxième génération, les ingénieurs auront trouvé une solution pour remédier à cet « état de fait ». Les passagers arrière n’en seront que mieux ! Ils profiteront plus de l’ambiance créée par des designers dont on apprécie le talent : les trois « univers » intérieurs (Ambiance Stone Grey, Pack Habana Inside et Pack Purple Inside) sont vraiment bien vus et la vie à bord est d’autant plus agréable que chacund es 5 passagers trouve sa place même si les grands ont un peu de mal à caser leurs jambes à l’arrière. 358 l de coffre, c’est bien (sans plus), mais naturellement, la C-Cactus est modulable en fonction du nombre d’occupants.
Avec la boîte ETG qui se résume à trois touches D-N-R sur la planche de bord et deux palettes sous le volant (pour passer les rapports manuellement), l’avant a un côté « sofa » qui invite au repos. Mais nous n’aspirons pas au repos, alors prenons le volant.
Quand le plaisir de conduire est associé à celui de rester connectés
Conduire ici est un plaisir. 2,60 m d’empattement — celui d’une Citroën C4 alors que nous sommes ici sur la plate-forme de la C3 — et 4,16 m de long et 1,73 m de large, la Cactus est parfaitement « citado-compatible » et hors de la ville, elle prend des allures de bonne routière. En grandes courbes, la voiture prend du roulis, un défaut qu’il faudra vite gommer comme cela a été fait sur les monospaces de la Marque même si toutes les aides électroniques à la conduite disponibles mettent le conducteur à l’abri d’un faux-pas. En tous les cas, on veut le croire.
Ce qui est encore formidable dans la Cactus, c’est qu’lle joue les véhicules connectés. La tablette tactile 7“proposée de série, associée à 7 pushs sensitifs, donnent à accès de multiples fonctionnalités : navigation, téléphone (mains libres avec connexion Bluetooth), médias audio, climatisation ou encore (selon les versions et les options) l’affichage de l’image de la caméra de recul, le Park Assist, etc. Il est également possible de profiter des applications Citroën Multicity Connect (qui comprend le « lanceur d’alertes » Coyote) : un an d’abonnement, avec une clé 3G, coûte 379 €.
Elle a sa place dans les « car policy » des entreprises
Le plaisir de conduite n’est pas (plus) tout ! Cactus qui bénéficie d’un « régime minceur », voit ses consommations et ses émissions de CO2 restées dans des limites des plus raisonnables. On pourra opter pour une finition Business et choisir tout simplement le moteur e-HDi 92 (ch) qui est couplé avec la boîte ETG6, ne consomme que 3,1 l aux 100 km pour 92 g de CO2 au kilomètre (94 g avec les jantes alliage et la monte 17“). La version BlueHDi 100 (Euro 6, 87 ou 89 g/km de CO2) est disponible avec l’excellente boîte manuelle à 6 rapports, c’est une solution tout à fait envisageable. C’est sûr : la Citroën C-Cactus a sa place dans les « car policy ». Bien positionnée techniquement, économiquement et techniquement, surtout en LLD, elle est une alternative acceptable aux monospaces compacts et aux berlines familiales d’une part, aux petites voitures « décalées » d’autre part.
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